Conférence APRED à Alternatiba-Génève, 18.9.18. Photo de APRED

Toute personne a le droit de participer à la construction de la paix, d’apprendre à vivre et faire vivre en paix de manière efficace. La paix est une méthode fondamentale, prévention et non-violence si la paix est troublée.

Valeur culturelle et éducative, elle est vécue par la majorité des personnes sans que sa valeur ou sa quête, sans que l’engagement en sa faveur ne soient toujours exprimés, mais toute la population est concernée.

La paix fait l’objet de débats politiques : sur les moyens et les finalités de la sécurité, sur l’usage de la force armée ou de la non-violence, sur la prévention et la reconstruction en passant par les droits fondamentaux, la démocratie et le développement pour des sociétés pérennes ou résilientes. Toutes les activités humaines sont concernées.

La professionnalisation de la paix est essentielle. Par la recherche fondamentale et les interactions avec l’ensemble de la société, elle introduit la paix et ses méthodes dans les cultures et les structures politiques et sociales, légales.

La professionnalisation a aussi ses défauts. Elle doit être inclusive, ne pas négliger l’engagement citoyen. Elle ne saurait se concentrer sur le conflit et omettre de travailler à la paix elle-même : vecteur de bonheur nécessaire pour l’équilibre personnel et planétaire. De plus, les ressources en faveur de la paix sont encore rares, la professionnalisation est chère et une part de ces ressources devra aussi aller aux organisations de bases.

L’APRED pratique une vision globale de la paix : Recherche fondamentale (infrastructures de paix à long terme : paix et constitution, droit humain à la paix, non-militarisation), activisme à l’ONU (droit à la vie, présence de la paix dans les examens périodiques universels), coordination d’organisations de base (Collectif romand paix et non-violence) et soutien individuel aux militaires et aux civilistes.

Engagement personnel ou professionnel, la paix est universelle.